Réprimation Fédéralistes de Bordeaux durant La Terreur (1793)

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Lettre par les Représentans du Peuple Ysabeau et Baudot, en séance à La Réolle, au Conseil général de Bordeaux.' Imprimé à Bordeaux le 23 aout 1793. 

"..nous avons été entourés des Chevaliers de Poignards, de jeunes messieurs vêtus tres-élégamment qui, ayant un scélérat de prêtre à leur tete, ses disputoient l'honneur de nous porter les premiers coups, jusqu'à l'instant de notre départ, marquent par une atrocité sans exemple..."  
"...des soins que vous prendrez à purger votre ville des malveillans qui la tourmentent et l'agitent, pour la précipiter dans un abime sans fond..."

 

Ecrit 'société populaire' en haut de la page. Cette copie lu au Société Populaire de Bordeaux?

Pour lire les détails des circonstances entourant cette lettre, voir sur Google Books 'Histoire de La Terreur à Bordeaux par Aurélien Vivie Tome I' page 310 où cette lettre est réproduite. Fascinante histoire!

4 pages, 3 imprimées.

Plié en deux sur l'horizontal, un peu brunâtre au long de la plie.

24,50 x 19 cm.

 

Claude-Alexandre Ysabeau est né à Gien le 14 juillet 1754 et mort à Paris le 18 mars 1831. Prêtre d'abord (oratorien), puis professeur à l'École militaire de Vendôme et au collège de Tours, puis curé constitutionnel de Tours, il est élu député à la Convention par le département d'Indre-et-Loire. Il vote la mort de Louis XVI. Envoyé en mission, il organise l'armée des Pyrénées-Orientales, puis réprime avec Jean-Lambert Tallien la révolte fédéraliste de Bordeaux (300 condamnations à mort environ). C'est lui qui, le 9 Thermidor (27 juillet 1794), lance à Robespierre la célèbre apostrophe : "Oui, tyran, tu es le plus scélérat des hommes, l'heure de ton trépas a sonné !..." Membre du Comité de sûreté générale en mars 1795, il est élu au Conseil des Anciens en octobre 1795. Sous le Consulat et l'Empire, il devient inspecteur des services postaux.

Marc Antoine Baudot, né à Liernolles (Allier) le 18 mars 1765, décédé à Moulins le 23 mars 1837, est un révolutionnaire français, député à l'Assemblée législative puis à la Convention........Le 12 avril 1793, il est nommé par décret représentant en mission à l'armée des Pyrénées mais n'y figure plus lors de la réorganisation du 30 avril. Malgré tout, il est encore à Toulouse, avec Chaudron-Rousseau, le 17 juin. Rappelé par décret trois jours après, il est de retour à Paris le 24 juin. Le 26 juillet, un nouveau décret l'envoie dans le Lot pour remplacer Matthieu et Treilhard. À la fin du mois d'août, il retrouve Ysabeau à Bordeaux, où a éclaté une révolte ; ils sont « assaillis par une troupe de jeunes élégants armés de cannes à lance et de sabres, qui, en vomissant mille blasphèmes contre la Convention nationale », menacent de les massacrer et se mettent « en devoir d'exécuter leurs menaces ». Ils doivent se replier vers La Réole, afin d'y organiser la reprise en main de la ville fédéraliste. Envoyé par décret à l'armée des Pyrénées-Orientales le 29, il écrit encore de La Réole le 1er septembre. Trois jours plus tard, un autre décret le nomme représentant dans l'Ariège et la Haute-Garonne. Puis, le 20 septembre, il se voit confier par décret la Haute-Garonne et les départements voisins avec Chaudron-Rousseau.

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