Loi relative aux Soldats de regiment de Châteauvieux 1792

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– Sold Out

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Loi relatif à 'l’Affaire de Nancy ', mutinerie de la garnison de la ville de Nancy du 5 au 31 août 1790.
Loi Relative aux Soldats du regiment de Châteauvieux, détenus aux galères de Brest 8 janvier 1792. 
Donnée à Paris, le 12 février 1792

 

À Chaumont, chez Bouchard, Imprimeur du Département et du District.

Ecriture et signé (tampon) par Prevost, administratreur du directoire du district, à Chaumont 17 avril 1792.

4 pages, dont 2 imprimés.

4 trous où le document a été lié, légères rousseurs.

25 x 19.5 cm

 

L’affaire de Nancy est une mutinerie de la garnison de la ville de Nancy, qui eut lieu pendant la Révolution française, du 5 au 31 août 1790.

...À partir du 5 aout 1790, la garnison de Nancy connait à son tour une rébellion. Composée de trois régiments (Régiment du Roi, Régiment Mestre de Camp Général cavalerie et régiment suisse de Châteauvieux), elle réclamait sa solde et avait emprisonné ses officiers dont le général de Malseigne, envoyé depuis Besançon par La Fayette pour rétablir l'ordre.

Le 18 août 1790 La Fayette donne l'ordre de réprimer la révolte; pour faire un exemple. Le marquis de Bouillé, gouverneur des Trois-Évêchés, la soumet après un combat de rues de quelques heures le 31 août 1790. Les combats auront fait trois cents morts et blessés...

Dans un premier temps, tous sont condamnés à mort mais la sentence est revue, et le 4 septembre : deux soldats qui sont parvenus à s'échapper sont condamnés par contumace ; 72 sont emprisonnés ; 41 sont condamnés à trente ans de galère ; 22 sont pendus...

L'épisode de Nancy renforce le prestige de Bouillé sur les royalistes et convainc Louis XVI de la nécessité de quitter Paris, ce qui aboutira à la fuite de Varennes. Après cet épisode l'opinion bascule en faveur des insurgés...

En 1791 Jean-Marie Collot d'Herbois défend les mutins qui ont été condamnés aux galères et obtient leur réhabilitation. En 1792, après une marche de 25 jours depuis le bagne de Brest, ils arrivent à Paris où une « fête de la Liberté » est organisée en leur honneur le 15 avril. Leur bonnet rouge de bagnard, assimilé par la population parisienne au bonnet phrygien, devient un emblème de la République.

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