Guerre 14-18 France 1916 2 photos (‘saucisse’, canon) Maurepas Somme

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Deux petites photos de 1916, prirent aux environs de Maurepas Somme, village détruite durant la bataille de la Somme.

Une avec un ballon ‘saucisse’ attaché par des cordes, l’autre d’un canon 75 camouflé.

Écrit sur le dos :

« Une saucisse Somme 1916 Maurepas »
« 75 en action devant Maurepas 1916 »

 

Papier 'courbé'

4,75 x 7 cm

Maurepas est situé dans la partie nord-est du département de la Somme, à environ 50 km au nord-est de Amiens, à une douzaine de kilomètres à l'est d'Albert et à une dizaine de kilomètres au nord-ouest de Péronne.

Bataille  de la Somme (été 1916)

Chez nous, le 1e Corps d'Armée (général Guillaumat) remplaçait le 20e et entrait en action à son tour ; et, pour ses débuts, il s'immortalisait par la prise de Maurepas, emporté en deux rudes combats, l'un du 12 août (enlèvement de la moitié sud du village), l'autre du 24 août, au cours duquel le 2 bataillon du 1e régiment d'infanterie, composé en grande partie de soldats originaires des régions envahies, sous les ordres de l'héroïque commandant Frère, arracha à la Garde prussienne la moitié nord de cet amas de ruines.

Car il ne s'agissait plus que de ruines !

L'un de nos camarades, qui fut « de Maurepas », Paul Dubrulle, a peint l'effroyable spectacle de ces débris informes, tout sanglants de l'héroïque combat :

« Au sortir du village, un tableau plus sinistre s'offre à moi.

Dans le village, les ruines avaient voilé les horreurs les plus poignantes, la vue des cadavres ; sur ce terrain, elles s'étalent. Le combat a été atroce; partout des Allemands sont étendus. J'arrive au fameux chemin creux... Mettant à profit cette défense naturelle, l'ennemi y avait organisé une résistance farouche : nos soldats ont dû le déloger, un à un, de ses niches par un combat à la grenade. Le terrain n'avait pas encore été nettoyé.

A chaque pas, sur le bord du chemin, dans les trous, des cadavres gisaient, horribles, noircis, gonflés, mutilés par d'affreuses blessures ; çà et là des membres détachés, des têtes, ajoutaient encore au tragique du tableau.

Le sol était couvert de matériel de guerre en quantité énorme : fusils, mitrailleuses, caisses et bandes de cartouches, grenades, outils, havresacs, capotes, casques, bérets, gisaient éparpillés dans un désordre navrant ... »

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