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Vue aérienne oblique des chenils de la 6e armée française à Gournay, le 20 septembre 1915. Chaque chenil est un petit abri.
Photo du Section Photographique de l'Armée.
Papier très courbé.
13 x 18 cm
En 1915, le ministre de la Guerre reconnait l’emploi du chien dans l’armée. Deux ans plus tard, le « Service des chiens de guerre » est créé. L’animal présente de nombreux avantages : une ouïe fine, un odorat développé et une fidélité à toute épreuve. Il est capable d’effectuer diverses missions : aide sanitaire et ambulancier, liaison, attelage et attaque, recherche, patrouilleurs et sentinelles… Comme le chat, il est utilisé comme dératiseur dans les tranchées mais également comme détecteur de gaz. En novembre 1918, près de 5 500 ont été tués ou portés disparus.
