Affiche Armée Sambre & Meuse par Représentants du Peuple - Contributions (1795)

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Bonn le 11 Fructidor année III  (28 Aout 1795) par Meynard et Gillet, Représentants du peuple près les Armée du Nord & le Sambre & Meuse, et un ajout à la fin d'Aix la Chappelle le 13 Fructidor (30 Aout 1795) par Meynard.

''...Vu les Arrêtés du Comité de Salut Public...par lesquels la Contribution militaIre imposée par le Représentant du Peuple Perès sur le Pays d'entre Meuse et Rhin a été réduite a une Contribution foncière de 10 Millions payable en denrées, dont la quantité & le prix ont été determinés par le dernier des dits Arrêtés.
 
Voulant donner à la perception de cette contribution foncière la forme la plus avantageuse pour assurer à l'Armée sa subsistance & aux habitants du Pays le plus grand allégement possible.
 
Après avoir consulté le Commissaire Ordonnateur en Chef de l'Armée, les Commissaires de l'administration Centrale du Pays & avoir pris d'eux tous les renseignements & les éclaircissements qu'ils ont pu donner, Arrêtent ce qui suit: ...

 

Signature d'un administateur au bas à gauche, et numéroté en haut à  gauche.

Plis horizontaux et verticaux (plié en quatre), petites déchirures, papier un peu jauni le long des bords. 

33 x 20 cm



…il eut un représentant du peuple qui se distingua d'une manière toute particulière. Meynard, envoyé dans l'Entre-Meuse et-Rhin, était un de ces thermidoriens qui, sous l'impression de la frayeur que leur faisait éprouver la queue de Robespierre voyaient des terroristes partout où n'apparaissait pas leurs yeux la livrée de l'ancien régime. Aix-la-Chapelle où il continua exercer sous le Directoire les fonctions de commissaire du gouvernement, où il se vit entouré de partisans du système si activement défendu par Kempis, il était admirablement placé pour conserver l'étroitesse de ses idées, et c'est lui que recoururent plusieurs émigrés de marque qui rencontraient Liége même, pour leur radiation, des difficultés dont ils étaient surpris tant était grande leur confiance dans le mouvement contre-révolutionnaire…

Histoire de la Revolution Liegoise de 1789 par Borgnet

Pierre-Mathurin Gillet (1762 - 4 novembre 1795 à Paris)

Le 9 septembre 1792 il est élu député à la Convention nationale. À 26 ans et quelques mois il est un des benjamins de l'Assemblée. Modéré, il siège avec la Plaine tout en ayant certaines accointances avec la Gironde.

Au procès de Louis XVI, il rejette l'appel au peuple puis choisit de voter la détention jusqu'à la paix. En revanche, il refuse de surseoir à l'exécution de l'ancien monarque.

Gillet est envoyé en mission dans les départements de l'Ouest au printemps 1793. De Lorient où il se trouve, il s'oppose aux journées du 31 mai et du 2 juin 1793 mais ne signe pas la pétition de protestation, ce qui lui permet d'échapper à l'arrestation

Il est toujours en mission au moment du 9 thermidor. Dès le 13, il se rallie au nouveau gouvernement et écrit: « J'ai eu le malheur d'avoir pour collègue le scélérat de Saint-Just. »

Gillet participe à la réaction thermidorienne tout en demeurant fidèle à la République. À partir du 18 germinal an III (7 avril 1795), il apparait comme membre du Comité de salut public. Bien que sa présence au comité soit épisodique, il prend en charge le dossier des fournitures militaires. Au moment de l'insurrection du 1er prairial (20 mai) il dirige la force publique de Paris et participe à la répression des émeutes de la faim. Il quitte le Comité le 15 messidor (3 juillet).

Son mandat débute le 4 brumaire (26 octobre), mais il n'a pas le temps de siéger. Il meurt en effet quelques jours plus tard, le 13 brumaire (4 novembre 1795), épuisé après deux années d'action au service de la République. Il n'avait que 33 ans.

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