1920 lettre d'un marin sur contre-torpilleur Dehorter - en route pour la Russie?

$55.00 CAD

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Écrit sur  feuille avec entête: “War Camp Community Service”(États-Unis!).

Lettre de ‘Henri’ à ‘maman et grand-mère’.

8 heures du soir Cherbourg 6 mars 1920:

“...je suis heureux de quitté ce lieu de mes souffrances qu’est le dépot...”
"...Nous serons en route mardi très probablement pour la Russie. Nous passerons par Dunkerque et Copenhague...”
“...T’en fait pas pour les bolcheviks, ils ne m’auront pas encore quand finira la guerre pour moi donc...”

 

Contre-torpilleur d’escadre Dehorter
Division navale de la Baltique
Paris-Étranger

 

 Plié en quatre.

 

DEHORTER Contre-torpilleur de 800 t type Casque (1912-1933)
En service : 12.1912
Retiré : 15.02.1933 
Caractéristiques :  800 t ; 13 500 cv ; 78,3 x 7,6 x 3,1 m ; 4 cheminées ; 4 chaudières ; turbines Parsons ; 3 hélices ; 29,31 nds aux essais ; 82 h.
Symbole de coque : DH 
Armement : II de 100 + IV de 65 + IV TLT de 450 sur 2 affûts doubles.
 Au 01.07.1918 : 6ème escadrille de contre-torpilleurs de l’Armée navale à Moudros
1933 : condamné
11.1933 : abordé et coulé par le paquebot Jamaïque à l’embouchure de la Loire, alors qu’il était remorqué par le remorqueur civil Docteur Roux sur Nantes.

 

la division navale de la Baltique, créée en 1919 pour aider le nouvel état polonais. La division est basée à Copenhague, mais les avisos ne sont envoyés en opérations que par périodes de 6 mois, entrecoupées d’un retour de 3 mois sur Cherbourg. 

pages14-18.mesdiscussions.net/

 

1919 : Mer Noire.

Le 3 avril, les Français décident de faire évacuer Odessa où des milliers de Russes attendent de fuir l'avance des Bolcheviques. C'est encore la Marine (amiral Lejay) qui va mener à bien cette évacuation car les troupes françaises comptent moins de 1 800 hommes dans la ville d'Odessa. Les cuirassés Justice et Jean-Bart, les croiseurs Jules-Michelet et Bruix, les avisos Aldebaran, Spahi, Dehorter, Mameluck, ainsi que des bâtiments étrangers vont appuyer de leur artillerie les troupes et les civils qui rembarquent. 10 000 civils étrangers et 50 000 Russes échappent à l'emprise des Bolcheviques.

La perte de tous les ports de Crimée entraîne la décision d'évacuer les 6 000 soldats alliés de  Sébastopol . Le rembarquement est reporté de plusieurs jours car l'amiral souhaite récupérer le Mirabeau en cours de réparation.  Le 15 avril, les premiers éléments de l'Armée rouge se heurtent aux positions alliées (6 000 hommes) qui occupent d'ailleurs les positions russes de 1854.  Le 16 avril,  l'artillerie navale des cuirassés France, Jean-Bart, Vergniaud, Justice, du croiseur Du-Chayla, du torpilleur Dehorter et des navires anglais et grecs dont le porte-avions Empress, s'en prend à l'Armée rouge et brise son attaque. Le 22 avril , Franchet d'Esperey ordonne l'évacuation à un amiral Amet qui finit par s'incliner. L'amiral obéit car il est confronté à une crise grave d'indiscipline au sein de la flotte.

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