1911 carte postale photo, autographe aviateur Féquant, biplan Farman

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Photo d’un avion biplan Farman en vol, avec le pilote Féquant et un passager. Je crois que cette image est le fameux vol du 9 juin 1910.

1422. – Le Biplan Farman, pilotè par le Lieutenant Féquant   Biplan extra-léger et extra rapide. Longuer 10m…

Signè au haut a gauche « Mourmelon 10 mai 1911  - féquant « 

Sur le dos ‘J. Hauser, phot-édit, Paris

Carte a ètè emvoye à l’aviateur pour être signé, avec addresse de retour à M. Hollande Paris.

« Je vous serai reconnaissan de bien vouloir signé l’autre côté mes remerciment. J. Hollande. »

Tampon postale ‘MOURMELON LE GRAND MARNE 10-6 11 ». Timbre enlevé.

Pli coin gauche bas.

 

Albert Féquant, né en 1886 et mort pour la France le 6 septembre 1915 entre Sarrebruck (Allemagne) et Nancy (Meurthe-et-Moselle) était un militaire français, pionnier de l’aviation.

En 1910, le lieutenant Féquant prend part au meeting de Reims, au Circuit de l'Est et à la Semaine de Bordeaux. Il y remporte les prix réservés aux militaires.

Il bat le record du monde de distance parcourue à deux sans escale le 9 juin 1910. Ayant déjà volé, le 7 juin, au-dessus de la campagne de Mourmelon sur 98 km avec un passager, Albert Féquant réalise son record du 9 juin avec comme passager le capitaine Charles Marconnet. Les aviateurs relient Mourmelon (camp de Châlons) à Vincennes, soit 160 km en 2 heures 30 minutes de vol. Détail important : n'y avait pas de place pour un passager sur cet avion. Le capitaine Marconnet s'est donc assis derrière le pilote en s'accrochant comme il pouvait.

Ce raid, accompli sans incident et au cours duquel furent prises les premières photographies de reconnaissance aérienne, a un grand retentissement, et il contribua au développement de l'aviation militaire naissante. À la suite de cet exploit, le lieutenant Féquant et le capitaine Marconnet sont faits chevaliers de la Légion d'Honneur. Ce sont les deux premiers aviateurs militaires décorés. De plus, l'Aéro-Club de France leur décerne sa grande médaille d'or.

Il reçoit deux citations à l'ordre de l'armée… Il est tué le 6 septembre 1915 de trois balles dans la tête au cours d'un combat aérien contre deux Aviatik, au retour d'un bombardement sur Sarrebruck (Allemagne), entre Sarrebruck et Nancy (plateau de Malzéville).

WIKIPEDIA