18eme France deux lettres pour Marquis Clermont Mont St Jean

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1784 de Lyon

Adressé à Monsieur le marquis de Clermont Mont St. Jean dans sa terre A  flaxieu Par Belley en Bugey recommandé à M. le directeur de la poste

Sujet financier, un billet de 2700 livre, au chevalier de St André. Signé M. Cinier (?) rue juiverie Lyons

Sceau rouge sur le dos.

1790 de?

Adressé à Monsieur le marquis de Clermont Mont St. Jean à l'hôtel de M. le marquis de Maubec Rue des Francs Bourgeois Paris

..nous ne sommes point payés de nos pensions... qui doit nous compter nos petits fous... mais voilà que cet aimable et bon cousin a poussé à notre embarras, que le ciel l'en bénisse...on a dit publiquement que tu avoit obtenu un congez... comme m'a dit l'autre jour notre évêque... adieu cher et bien aimez cousin...

Sujet plainte et contenu amicale.

Sceau rouge sur le dos.

 

Jacques de Clermont-Mont-Saint-Jean (1752-1827)  est un général et homme politique français.

Il est issu d'une branche cadette de la Maison de Clermont-Tonnerre et porte les titres de marquis de (Clermont)-Mont-Saint-Jean (sans doute à St-Pierre) et de la Bâtie-d'Albanais, comte de Château-Chinon (par sa femme), baron de Flaxieu, de La Balme et des Terreaux[2], seigneur de Villers-sous-Saint-Leu, de Mecorax, de Challonge, de Thones, de Visargent, de Bure, de Géraud (Gérand), etc.

Élu député de la noblesse aux États généraux, le 24 mars 1789, « par le bailliage de Bugey et Valromey », il adhère à l'abandon de certains privilèges, mais s'oppose opiniâtrement au vote par tête et à la réunion des trois ordres.

À la même époque, Madame Elisabeth, sœur du roi, le charge d'une mission de confiance auprès du comte d'Artois, alors à Turin. Il émigre en 1792, et se retira en Savoie, mais il doit quitter ce pays quand les armées de la République y pénètrent. Il offre alors ses services au roi de Sardaigne, dont il devint le premier aide de camp, et il fait en cette qualité toutes les campagnes du Piémont, et, est nommé en 1796, Brigadier des armées du roi de Sardaigne. En 1799, fuyant devant l'armée française, il réussit à conduire à Klagenfurt (en Carinthie) la comtesse d'Artois, sœur du roi Charles-Emmanuel, et à la mettre en sûreté.

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