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Jolie facture et quittance d'un tailleur à Paris pour le Comte de Bruc de Livernière, militaire et royalist.
Marque maçonnique après le nom.
Paris 18 février 1822
Vendu à Monsieur Le Comte de Bruck
Pli vertical. Petit manque de papier coin gauche-haut.
21,50 x 16,50 cm
Pierre-Marie-Michel, Comte DE BRUC DE LIVERNIÈRE, seigneur de la Gillière, de la Parentière, de Bourneville, etc., maréchal des camps et armées du roi, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, a servi au régiment Royal-Normandie, cavalerie, et a été blessé à l'affaire de Nancy. Émigré et ayant rejoint l'armée de Condé, le comte de Livernière fit la campagne de 1792 sur le Rhin. En 1795, il rentra en France pour rejoindre l'armée royale de la Vendée, que commandait en chef le général Charette. Il s'y trouva à toutes les batailles. Après celle du Mans, il passa la Loire près d'Ancenis, et rentra dans la Vendée avec les généraux Charette et Stofflet. En 1795, il organisa une division qu'il a commandée pendant toute la guerre, et se trouva aux batailles de Vihiers, Coron, Chollet, Argenton, Bressuire, Beaupréau, aux Quatre-Chemins, aux landes de Béjarry, à Chalant, etc., etc. M. de Livernière a signé, avec le général Charette, la pacification de la Vendée présentée par le gouvernement républicain. Il a été renfermé dans les prisons de Saumur, de la Flèche, et du Temple, à Paris. En 1814, il fut nommé pour aller en députation près de S. M. Louis XVIII. Le 5 juillet de la même année, il reçut, étant à la tête de l'armée royale, Mgr le duc d'Angoulême à son entrée à Nantes, et forma l'escorte du prince lors de son départ. Dans la guerre de 1815, le comte de Bruc-Livernière a commandé le 5° corps de l'armée royale aux ordres du général Suzannet...
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