1819 France général Campredon à un juge de la paix Gard

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1819 lettre du général Campredon au juge de la paix Davranche, département du Gard.. Lettre de félicitations pour la situation actuelle du juge.

Montpellier 22 novembre 1819
 
J’ai été sensible…aux témoignages de reconnaissance que vous m’exprimer…mais je vous assure que j’ai été suffisamment récompensé des soins que je me puis donné pour vous par leurs heureux succès...qu’on vous rendait justice et qu’enfin on réparait le malheur que vous aviez souffert si injustement. Je me féliciterai toujours d’avoir contribué à accélérer l’époque si désiré par moi de cette heureuse réparation…..
Le Gén’al Campredon

 

Adressé à :

Monsieur Davranche juge de paix
 du canton de Sommières
 à Sommières Dépt du Gard

 

Plié pour former une enveloppe. Rousseurs, taches, trous où sceau enlevé.

22 x 17 cm

 

CAMPREDON (JACQUES-DAVID MARTIN, BARON DE), pair de France, 1761-1837, d'une famille du haut commerce de Montpellier, entra de bonne heure dans le génie et ne tarda pas à S'y distinguer. Son avancement fut rapide et brillant. Chef de bataillon du génie en l'an V, il fut bientôt promu, par Bonaparte, général d'artillerie. En l'an VIII, chargé de perfectionner les ouvrages que Suchet avait fait élever à la tête du pont du Var, pour défendre ce passage contre les Autrichiens, il s'acquitta de cette-mission avec succès; il devint, en l'an XII, membre de la Légion d'honneur, et commandeur de l'ordre. A l'armée de Naples il eut la direction des travaux du génie, prit une part brillante au siège de Gaète et aux autres succès de la campagne. Le 15 août 1806, il fut nommé général de division. Employé depuis presque constamment en Italie, il passa au service de Naples lorsque la couronne de cet Etat eut été placée sur la tête de Joseph, et y fut chargé, en 1809, du portefeuille de la Guerre, en remplacement du général Régnier. En 1813, il accompagna en Russie les troupes napolitaines, et se signala dans plusieurs rencontres avec l'ennemi. Après la retraite, il se renferma, dans Dantzig, ou il commanda l'arme du génie pendant le siège. Ayant été fait prisonnier, il envoya du lieu de sa captivité le 4 juin 1814, son adhésion aux actes du Sénat. La paix le ramena en France. Louis XVIII le fit chevalier de Saint-Louis, et grand officier de la Légion d'honneur, et lui confirma le titre de baron qu'il tenait de l'empereur.

http://www.senat.fr/pair-de-france/campredon_jacques_david_martinpf0588.html