1794 Vendée, certificat présence au 2e Bataillon 62e Régiment de Ligne

$75.00 CAD

| /

Jolie petit document qui confirme la présence d'un soldat au 2e Bataillon du 62e regiment de ligne. Donnée à Dol en Bretagne.

                  Liberté Égalité Fraternité ou la Mort
                           Infanterie Françoise
        Armée des Côtes de Brest     2e Bat-on 62e Régt.
 
Certificat d’Existence au Corps – Compagnie de Blumet(?)
 
Nous, membres du Conseil d’administration du 2e B-on 62e Régt soussignés certifions à qui il apparteindra que le Citoyen Pierre Boynin, -- fils de Michel & de Catherine ---; natif de B---, District de La Flèche, Département de la Sarthe, âgé de 26 ans, est présent au drapeau & en activité de service; qu’il n’a cessé de l’être depuis le 15 pluviôse se comportant toujours en brave soldat & en excellent & digne Républicain...
Donné en Conseil, à Dol le 30 prairial l’an 2 …. (18 juin 1794)

 

5 signatures Krantzegger Douriez(?) Poivey Hubert Hermanny

KRANTZEGGER (Antoine), nommé capitaine à la 94e ½- brigade par Hoche pour l'expédition d'Irlande de l'an V, confirmé: 22 frimaire an VII*.
Le citoyen Poivey, aide de camp du général Munier

 

Rousseurs bord droit. Manque de papier autour sceau. Plis verticaux et horizontaux.

 

Le 62ème Régiment d'Infanterie de ligne
                       2e Bataillon
                          VENDÉE
 

"Le 2e Bataillon du 62e, arrivé le 22 août à Saumur, prit part, sous les ordres de Kléber, aux combats qui amenèrent la ruine des royalistes. Le chef de bataillon de Beurmann fut tué, le 26 octobre 1793, au combat de Laval; le lendemain 27, les volontaires fuyaient; 100 hommes du bataillon, commandés par le capitaine O'Kelly, vieillard de soixante-dix ans, se jettent à la tête du pont de Château-Gontier, dernier obstacle que les Vendéens eussent à franchir pour exterminer les fuyards, et arrêtent l'élan des vainqueurs. Ce bataillon demeura dans l'ouest jusqu'à la fin de la guerre civile; il se fit souvent remarquer par l'ardeur qu'il déploya contre les Chouans, et surtout dans un combat acharné qu'il leur livra, en juillet 1795, auprès du château de Brunet. En janvier 1796, quand Stofflet reprit les armes, il accompagna Hoche dans sa marche sur Chemillé, et prit part aux opérations qui eurent pour résultat l'arrestation et la mort des derniers chefs royalistes"

Général Suzanne, "Histoire de l'Infanterie Française"