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Lettre de l’architecte Jean Rondelet, commissaire au Commission des travaux Publics, qui informe la Section de Poissonnière à Paris que le cimetière de Bonne Nouvelle sera supprimé, dû aux multiples plaintes des voisins du cimetière sur la salubrité de l’air.
Adresse:
Ecrit à gauche: "Renvoyé par le comité civil de La section du fb Montmartre"
Marcophilie, petite poste bureau J / P D ( Port Du ) facteur J /8 , 1reDIST...
Rousseurs, petites déchirures, manque de papier (sceau).
16,50 x 9,50 cm // 33 x 21 cm
La section du Faubourg-Poissonnière était, sous la Révolution française, une section révolutionnaire parisienne.
Limites
La rue Poissonnière et celle Sainte-Anne, à droite, jusqu’à la barrière : les murs de la barrière Sainte-Anne à la barrière Saint-Denis : la rue du Faubourg Saint-Denis, à droite, jusqu’à la porte Saint-Denis : le boulevard Saint-Denis, à droite, jusqu’à la rue Poissonnière4.
Intérieur
Les rues de Paradis, des Petites-Écuries du Roi, d'Enghien, de la Michodière, Martel, etc., et généralement tous les rues, culs-de-sac, places, etc., enclavés dans cette limite.
Local
La section du Faubourg-Poissonnière se réunissait dans l’église Saint-Lazare, chapelle de la Maison Saint-Lazare alors transformée en prison, située sur l'emplacement de l'actuel square Alban Safragne, à la hauteur du 107 rue du Faubourg-Saint-Denis.
WIKIPEDIA
Rondelet (Jean)
Architecte, né à Lyon en 1743, et mort à Paris en 1829, fut élève de Soufflot. Il avait à peine vingt ans lorsque son maître, dont il avait obtenu toute la confiance, l’employa dans son cabinet et le chargea de l’inspection des travaux de l’église Ste.-Geneviève. …Les travaux de l’église Ste.-Geneviève, suspendus à la mort de Soufflot, furent bientôt repris, et Rondelet, désigné par son maître comme seul capable d’achever ce grand ouvrage, eut à vaincre les plus grandes difficultés… l’élève mit le comble à la gloire de son maître et y associa la sienne. Une nouvelle épreuve l’attendait. Malgré la prévoyance de ses combinaisons et la pesanteur du dôme réduite autant que possible, il ne put prévenir la dégradation rapide des piliers, qui s’affaissaient par leur seule pesanteur et par le vice de leur construction première. Rondelet fut appelé à reconstruire en sous-œuvre les piliers, et pour assurer à jamais la durée du dôme et des coupoles, il substitua aux colonnes de larges pilastres, , sacrifiant ainsi à la solidité de l’édifice cette légèreté qui en faisait d’abord le principal ornement. Outre plusieurs constructions particulières, ce savant architecte participa à toutes celles qui furent exécutées en France, sous la surveillance de la commission des travaux publics en 1794 et 1795. A cette époque, il contribua à la formation de l’école Polytechnique, et particulièrement à l’organisation de toute la partie relative aux travaux publics…. Depuis il assista constamment aux délibérations des conseils des bâtiments de la couronne. Il remplit les fonctions de professeur à l’école royale des Beaux-Arts, fut successivement nommé membre de l’Institut, chevalier de la Légion-d’Honneur, etc.
https://www.medecine-des-arts.com/fr/article/rondelet-jean.php
