1794 pamphlet de Barère sur les événements du 9 Thermidor à Paris

$50.00 CAD

| /

Pamphlet produit pendant les derniers jours de la Terreur...c'est la fin des robespierristes et le début de la Convention thermidorienne. Contenu intéressant et historique!

 
RAPPORT fait au nom du Comité de Salut Publc, Par Barère, Sur les événemens de Paris, Du 9 Thermidor, l’an deuxième...
Citoyens, Elle a donc éclaté, cette horrible conjuration tramée sous le manteau du patriotisme & par des usurpateurs de l’opinion publique! Elle tenoit à des ramifications nombreuses, & qui se sont découvertes dans cette soirée avec une rapidité effroyable; car les événemens de la moitié de cette journée doivent deffiller les yeux aux citoyens les plus incredules…
Les sections s’assemblent: c’est à elles que nous devons nous addresser.
Le Convention Nationale…défend de fermer les barrières, ni de convoquer les sections sans une authorisation des comités de salut public & de sûreté générale.
Elle met hors de la loi tous les fonctionnaires public qui donneroient les ordres pour faire advancer la force armée contre la Conventional nationale, ou pour l’inexécution des décrets qu’elle a rendus.
Elle met aussi hors de la loi les individus qui, frappés de décret d’arrestation ou d’accusation, n’auroient pas déféré à la loi, ou qui s’y seroient soustraits.

 

De l’Imprimerie Nationale.

4 pages

Rousseurs sur les bords, papier plié à droite. Petites déchirures.

21 x 14,50 cm

 

La chute de Maximilien Robespierre est consécutive à une série d'événements qui se sont déroulés du 8 thermidor an II (26 juillet 1794) vers midi au 10 thermidor (28 juillet) vers deux heures du matin et qui ont abouti au renversement de Robespierre et des robespierristes. Ils marquent la fin du régime de la Terreur.

Cet événement est dénommé 9 Thermidor, correspondant au jour de l'arrestation de Robespierre à la Convention et ouvre la période dite de la Convention thermidorienne.

Nuit du 8 thermidor au 9 thermidor au Comité de salut public

Dans la salle des délibérations du Comité, au premier étage du pavillon de l’Égalité, Saint-Just, arrivé depuis huit heures, rédige un discours qu’il doit prononcer le lendemain, destiné à apaiser les passions qui agitent la Convention ébranlée par le discours de Robespierre. Revenus au Comité, Billaud-Varenne et Collot d'Herbois l'apostrophent, voulant lui faire avouer qu’il prépare leur acte d’accusation. Saint-Just s’engage alors à leur soumettre son discours.

Craignant une insurrection de la Commune, Barère fait convoquer le maire Fleuriot-Lescot et Payan. Billaud veut faire arrêter les deux hommes. Saint-Just s’y oppose. Pendant quatre heures de suite, on les retient dans l’espoir de désorganiser les préparatifs d’une éventuelle insurrection puis on les laisse partir. Au lever du jour, Saint-Just quitte le Comité en promettant de revenir lire son rapport vers dix heures. Dans la matinée, Barère, Billaud, Collot et Carnot attendent Saint-Just. À dix heures, Collot va présider la séance de la Convention. Vers midi se présente un huissier porteur d’un billet de Saint-Just : « L’injustice a fermé mon cœur ; je vais l’ouvrir tout entier à la Convention nationale ». Barère, Billaud et Carnot se précipitent à la Convention.

 

Bertrand Barère dit Barère de Vieuzac, né le 10 septembre 1755 à Tarbes, où il est mort le 13 janvier 1841, est un homme politique de la Révolution française et juriste français.

Elu à la Constituante, puis à la Convention où il est une des têtes politiques de la Plaine (la majorité des députés) avant de se rallier — comme elle et jusqu’au 9 thermidor — à Robespierre, Bertrand Barère est l'un des orateurs les plus importants de la Révolution.

WIKIPEDIA