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Signé sur le dos par Philibert, commissaire liquidateur et membre de l’Assemblée administrative du département du Var.
Document de 4 pages, 2 pages non écrits.
Jaunie en endroit, pli vertical et diagonal, taches de rousseur, deux petits trous (classeurs?).
31 x 20 cm
PHILIBERT (Thomas), avocat, notaire à Saint-Julien avant 1789 ; un des six commissaires chargés en 1790 de la division de la Provence en 3 départements ; député à l’Assemblée législative en 1791; sous-préfet de Brignoles de 1800 à 1804.
WIKIPEDIA
Dans la matinée du 29 frimaire (19 décembre 1793), lors de l'entrée de l'armée victorieuse par la porte de France, un grand nombre de matelots et de civils, précédés d'une musique militaire jouant des airs patriotiques, se portèrent au-devant d'elle pour la recevoir triomphalement. Deux cents d'entre eux furent aussitôt alignés contre le mur de la Corderie et fusillés sans jugement. Un octogénaire, ancien major de la place, le nommé Jacques Durand, qui avait osé paraître, décoré de sa croix de Saint-Louis et de sa cocarde blanche, en face de soldats en train de forcer la porte de sa maison, tomba percé de coups
...Néanmoins plusieurs furent frappés et mutilés; d’autres furent égorgés sans pitié. Ni la foibles qui essaie, par la prière et les larmes, de détourner le danger, ni l'héroisme qui le brave, ne pouvoient désarmer ces furieux. On raconte qu’un octogénaire, M. Durand, ancient major de la place, osa paroître avec sa cocarde blanche et sa croix de Saint-Louis devant les soldats qui venoient de forcer l’entrée de sa maison. C’est un royaliste! s’écrient-ils aussitôt. Oui, je le suis et l’ai toujours été, répond le vieillard d’une voix ferme,et mon seul desir est de mourir pour mon Roi. Il dit, et tombe percé de coups...
Mémoires pour servir à la ville de Toulon en 1793 par Ange Thomas Zénon Pons