1789 lettre du député Chabanettes au Ministre de la Guerre Latour Dupin

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‘Écrit ce dimanche matin, Paris hôtel d’Auvergne rue St Honoré No, 492’

Sans date, mais avec notes du ministère ’30 Xre 1789’ et ‘14 Mai 1790’. Peut-être écrit dimanche 27 décembre 1789?

Lettre sur le sort du M. Georges, entrepreneur des Batimens faubourg St Michel à Toulouse.

M. Georges est un déserteur de régiment de Condé, réfugié à Paris depuis le mois de 7 Bre dernier. Il demande un congé absolu pour Georges: 'son père est infirme et dans la dernière détresse'. Il désirerait que Georges puisse 'aller le rejoindre avant le gros de l’hiver'.

4 pages, dont 2 écrites.

Déchirures autour du sceau. Écriture au crayon sur la page principale.

21.5 x 17 cm

 

Louis Etienne Marie Chabanettes (1750-?)

Député - Assemblée nationale constituante, du 1er avril 1789 au 30 septembre 1791 pour la sénéchaussée de ToulouseToulouse. Elu aux ETATS-GENERAUX DE VERSAILLES 1789, un des 4 deputes Clergé (curé de Saint-Michel de Toulouse)

Jean-Frédéric de La Tour du Pin Gouvernet (1727-1794) est un homme politique de la Révolution française : lieutenant-général, député de la noblesse aux États généraux 1789, ministre de la guerre de Louis XVI. Il est exécuté le 28 avril 1794, en même temps que son frère Philippe-Antoine.

Le comte de La Tour du Pin fut nommé commandant des Provinces de Poitou et de Saintonge, puis il est élu député aux États généraux de 1789 le 26 mars 1789. Il représente la noblesse de la sénéchaussée de Saintes.

Il est ministre de la Guerre du 4 août 1789 au 16 novembre 1790, durant les premiers mois de la Révolution française. Il est d'ailleurs nommé le jour même de l'abolition des privilèges par l'Assemblée constituante.

Il rétablit la discipline dans l’armée et reçut les félicitations de l’Assemblée nationale. Bientôt en butte aux attaques des Jacobins, il offre sa démission au Roi qui la refuse. Il ne lui en fallait pas moins sortir du Conseil en 8 novembre 1790. Louis XVI le rappelle encore en 1792 pour faire partie du Comité de Gouvernement. Mais il était devenu suspect, il est relâché puis arrêté le 31 août suivant à Auteuil où il s’était retiré.

Il déposa en faveur de Marie-Antoinette lors de son procès devant Fouquier-Tinville qui n'apprécia pas que Jean-Frédéric l'appelât "Votre Majesté" ou "la Reine". Sa tête tombe sous la guillotine le 28 avril 1794, jour même où il fut condamné et en même temps que son frère aîné.

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