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Lettre de Antoine-Jean-Marie Thévenard, commandant à Lorient (et future vice-admiral) au sujet de M. Dide, qui était sur la flûte du Roi La Philippine et fait prisonnier par les Anglais en septembre 1781 près de l’Ile de La Trinité .
Sans destinataiire.
(1) En 1786…Le Hoc, commissaire général de la marine, secrétaire de légation à Constantinople pendant l'ambassade de Choiseul-Gouffier, chargé plus tard par Calonne de concourir aux travaux préparatoires de l'Assemblée des notables'
Apostile en haut « Répondu et envoyé une – de 48# le 15 may 1782 »
Plié en quatre
4 pages, 2 avec texte.
19,50 x 16 cm
Antoine-Jean-Marie Thevenard (1733- 1815) est un officier de marine et homme politique français. Il termine sa carrière au grade de vice-amiral.
Fils d'un capitaine de la Compagnie des Indes, il embarque à douze ans sur un vaisseau de la Compagnie commandé par son père. C'est la période de la guerre de Succession d'Autriche et il participe dès les premières années à trois combats. Il reste quelques années au service de la Compagnie, y apprend le métier et y acquiert du galon.
Sa santé étant mauvaise — il souffre probablement d'une maladie tropicale, peut être de paludisme, très répandu chez les marins ayant navigué aux Antilles ou dans l'océan Indien — il ne va pratiquement plus servir qu'à terre pendant tout le reste de sa carrière. Il commande ensuite la marine à Lorient en 1779, mais ne participe pas à la guerre d'indépendance des États-Unis. Il devient toutefois chef d'escadre (ancien grade correspondant à celui de contre-amiral) en 1784.
M Jean-Baptiste de ROQUEFEUIL-LABISTOUR
Devenu officiellement membre du Grand Corps, Jean-Baptiste reçut le grade de capitaine de brûlot et le 11 mars 1781 il prit le commandement de la flûte la Philippine, armée en guerre et marchandises pour le compte du roi, désigné pour se rendre en convoi à l'îsle de France. Attaqué au large du Brésil par plusieurs unités anglaises, dont le HMS Jupiter de 52 canons (alors que la Philippine n'en comptait que 46), il fut forcé d'amener ses couleurs après avoir fait le peu de résistance qu'il était possible de faire avec ces forces disproportionnées ». Débarqués sans ressources sur la côte uruguayenne, l'équipage et son commanden.ent ne réussissent à s'extirper d'une situation misérable que grâce à l'aide reçue des autorités portugaises. S'étant plaint à son ministre de mauvais traitements reçus du commodore Johnson, sa plainte fit l'objet d'une communication au gouvernement de sa majesté britannique, qui nia énergiquement. Arrêté le 12 décembre 1782, il fut conduit sans jugement en prison. Libéré, il regagne l'îsle de France à bord du navire particulier de 350 tonnes, te Brabant dont il assurait Le Brabant dont il assurait Le commandement, jetant l'ancre au Port-Louis, le 28 juin 1784..