1763 lettre L'Averdy contrôleur général finances Louis XV (guillotiné)

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Lettre de remerciment de M. de l'Averdy aux officiers du Présidial de Clermont-Ferrand pour les compliments qu'ils lui ont envoyés sur sa nomination à la place de Contrôleur Général de France.

Il fut guillotiné pendant la Révolution, le 24 novembre 1793.

Signature peu commun.

A Paris  ce 25 x'bre 1763
 
Monsieur,
Je vous fais tous mes remerciments du compliment que je reçois de vous à l'occasion de la place de Contrôleur Générale dont le Roy ma ordonné de me charger. Je serai fort aise qu'elle me mette à portée de vous obliger...
de l'averdy
Ms. Les officiers du Présidial de Clermont-Ferrand
 

Plis horizontaux et verticaux, papier jauni pli horizontal, rousseurs générales un peu partout, petite déchirure bord en haut. 

32 x 20,50 cm

 

LAVERDY Clément Charles François, âgé de 70 ans, ci-devant, contrôleur général des finances, né et domicilié à Paris, département de la Seine, condamné à mort, le 3 frimaire an 2 (23 novembre 1793), par le tribunal révolutionnaire de Paris, accusé d'avoir fait pourrir des grains dans ses étangs.

 

Clément Charles François de L'Averdy, marquis de Gambais, (1724-1793), est un magistrat et homme politique français qui fut contrôleur général des finances de Louis XV.

Conseiller au Parlement de Paris, membre de la première chambre des enquêtes, janséniste notoire, Laverdy se rendit populaire grâce à sa lutte contre les Jésuites. Sa nomination comme contrôleur général des finances le 14 décembre 1763, alors qu'il ne connaissait rien aux finances, était avant tout une victoire des Parlements. L'Averdy devait néanmoins rester cinq ans dans ce ministère, et tenter des réformes courageuses, concernant en particulier les fermiers généraux.

C'était un homme d'une grande rectitude intellectuelle et morale. Sa piété n'était pas feinte. « Avec de respectables qualités personnelles, note Michel Antoine, Laverdy était aussi peu apte que possible à être contrôleur général. Il ne connaissait ni les finances, ni l'administration, ni la cour, et était dénué non seulement de connaissances administratives, mais du moindre instinct gouvernemental. ...

L'Averdy fut arrêté sous la Terreur, et accusé d'avoir, sous son administration, contribué à l'établissement d'un pacte de famine. Il fut condamné à mort et guillotiné.

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