1695 lettre M. de Pontchartrain à M. de Voyer: gendarme arrière-ban

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Lettre écrit à M. de Voyer d'Argenson pour décharger le gendarme Coustard des paiements d’arrièrebans.

Monsieur,
Le Roy voulant bien que le Sr. Coustard jouisse de l’exemption de la contribution à la finance des offices de l’arriereban a cause des lettres de ---- quil a obtenus en qualité de gendarme, je vous prie de le décharger des sommes qui luy sont demandées dans vostre département, pour raison de ce, Je suis
 
Monsieur,
Vostre très humble et très aff’né Serviteur
 
Ponchartrain
A Vrs’es ce 19 may 1695
 
M. Le Voyer

 

Plis horizontaux, tache d’eau

32,50 x 21 cm.

 

Louis Phélypeaux, marquis de Phélypeaux (1667), comte de Maurepas (1687) et de Pontchartrain (1699), dit aussi le « chancelier de Pontchartrain », est un homme d'État français né le 29 mars 1643 à Paris et mort à Pontchartrain-en-Jouars le 22 décembre 1727.

Du 29 septembre 1689 au 5 septembre 1699, il est contrôleur général des finances, du 6 novembre 1660 au 2 juillet 1714, ministre d'Etat, du 6 novembre 1690 au 5 septembre 1699, secrétaire d'État de la Marine et secrétaire d'État de la Maison du Roi.

Marc-René de Voyer de Paulmy, 1er marquis d'Argenson est un homme d'État français, né à Venise le 4 novembre 1652 et mort à Paris le 8 mai 1721. Il fut ministre d'État et lieutenant général de police pendant vingt-et-un ans de 1697 à 1718. Il fut ensuite garde des Sceaux du 28 janvier 1718 au 7 juin 1720 et président du Conseil des finances sous la Régence. 

La convocation pour le ban et l'arrière-ban pour raisons de guerre se poursuit dans le royaume de France jusqu'à la fin du règne du roi Louis XIV (1643 à 1715). On estime cependant que sur les 40 000 à 50 000 détenteurs de fiefs présents dans le royaume au début de l'époque moderne (xvie siècle), seuls 2000 à 3000 d'entre eux se présentent en armes pour le service du souverain, les autres choisissant de s'exonérer de ce devoir par le paiement d'une taxe spéciale.

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