1676 quittance Hilaire Bordier, Président Cour des Aydes, Paris France

$100.00 CAD

| /

Parchemin d'Hilaire Bordier, conseiller du Roi et Président en la Cour des Aydes. Il donne quittance pour son salaire pour les trois mois échus fin septembre 1676.

Nous Hilaire Bordier con’er du Roy Président en la cour des Aydes confesson avoir reçu de Mr Joseph Fauve con’er du Roy receveur et payeur des gages de la d’. cour la somme de cinq cent cinquante livres pour un quartier escheu le dernier jour de septembre de la présent année à cause de deux mil deux cens livres d’augmentation de gages attribuer à nostre dite charge par Edit du mois de Juillet mil six cens trente six, de la quelle somme de cinq cens cinquante nous quittons le d’ Sr. Fauve et tous autres. Fait à Paris ce quinzième jour de novembre mil six cens soizante seize
 
Bordier (signé)

 

Tampon ‘Quittance Cinq Sols’ et ‘GÉNÉRALITÉ DE PARIS’.     

Parchemin amincie en endroits.

Petits trous de vers au milieu. Salissures. Pli coin droIt bas.

13,5 x 19 cm

 

Jacques Bordier, né en 1585, mourut en 1660. Il était receveur des tailles de l'élection de Paris puis avocat au Parlement de Paris avant d'accéder aux fonctions d'intendant des finances de la reine Anne d'Autriche épouse de Louis XIII et future régente du royaume. Ce poste en vue lui permettra de devenir conseiller d'État et Intendant des Finances de France, grâce à un réseau d'alliances familiales en vue dans les milieux spéculatifs proches du pouvoir royal.

Lorsqu'il se maria vers 1615 avec Catherine Lybault héritière d'une famille de notaires parisiens, Jacques Bordier entrait dans le monde de la spéculation immobilière de la Capitale. De ce mariage naquirent 4 enfants, tous présumés nés à Paris.

  • Hilaire Bordier, né vers 1620, aurait épousé vers 1650 Denise de Heere, issue d'une famille belge au service de la maison d'Orléans. L’écrivain Gédéon Tallemant des Réaux nous précise d’ailleurs qu'elle devint rapidement l'arbitre des différends familiaux par sa gentillesse et sa diplomatie. C'est elle d'ailleurs qui deviendra dame de Bondy après le décès de son beau-père, en association avec son beau-frère Jacques Bordier. Son mari Hilaire Bordier s’était tenu à l'écart des activités financières de son père pour se consacrer à une carrière juridique et fut Président de la Cour des Aides à partir de 1672.