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Département de l’Aisne – Arrondissement de Laon – Commune de Manicamp.
Liste de 10 noms, tous nés en 1790.
Intéressante OBSERVATIONS: “malade réclamant”, ‘enfant de l’Hôpital de Paris”, “réclamant à défaut de taille” (1.475 m), “…un frère en activité de service au 32e régiment de ligne...
Daté et signé le quatre novembre 1808 par Demajaux (Louis Honoré Demajaux-Gervais, maire en 1826?).
Pli vertical et horizontal. Manque de texte à droite + au bas sans affecter le texte, papier ridé au bas, quelques petits trous, légères rousseurs au haut.
39 X 49 cm.
Manicamp est une commune française située dans le département de l'Aisne et la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie. En 1806, 1.052 habitants.
WIKIPEDIA
L'année 1808 ouvrit l'ère des énormes levées : d'importantes consommations d'hommes dans les campagnes, et l'ouverture du second front en Espagne, creusant des trous qu'il faut sans cesse combler. Les meilleures divisions de la Grande Armée sont jetées en Espagne, qui ne les rendra pas. En moins d'un an, Napoléon demande trois conscriptions, et, à mesure qu'il les appelle, les résistances qui s'atténuaient se ravivent. Le personnel du recrutement, très au fait de l'oeuvre à accomplir en 1806, se fatigue en 1807, et la conscription de 1808 qu'il lève ne peut être saisie par lui qu'à la hâte, avec des négligences innombrables et des oublis injustifiés, mêlés à des complaisances voulues. On appelle les jeunes gens de dix-huit ans que Napoléon déclare » très propres à défendre l'intérieur « , mais il ne les laisse pas s'attarder dans les dépôts. Le 10 septembre 1808, on lève 80 000 hommes ; 20 000 sur chacune des classes 1806 à 1809. On revient également sur les classes antérieures ; pour en atténuer la portée aux yeux du pays, le sénatus-consulte déclare que les conscrits des ans VIII à XIV, qui ont satisfait à la conscription et n'ont pas été appelés à faire partie de l'armée, sont libérés. C'est la première fois depuis 1791 que pareille déclaration est faite, mais on reviendra dessus à la fin de l'Empire. Le même sénatus-consulte du 10 septembre 1808 met également à la disposition du ministre de la Guerre, par anticipation, 80 000 conscrits de la classe 1810. Ces 80 000 hommes sont mis en activité par décret du 1er janvier 1809. Le 25 avril 1809, 30 000 hommes sont encore levées sur la classe 1810, soit un total de 110 000 hommessur cette seule classe, en l'espace de huit mois, et l'on demande encore aux classes 1806 à 1809 réunies un contingent de 10 000 hommes pour la Garde impériale. Napoléon fait acheminer sur Strasbourg tous les conscrits déjà instruits dans les dépôts, en les réunissant en bataillons de marche qui devaient porter les numéros des divisions militaires où étaient situés les dépôts….
Les appels sur les classes 1808 à 1810 forment l'armée de Wagram. Les cadres et l'instruction font défaut ; les vieux régiments sont dans la Péninsule, loin de l'Empereur ; les nouveaux sont près de lui, mais jeunes et sans cohésion. L'armée de Wagram disparaît à son tour dans les neiges de Russie.
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