1812 Paris lettre Comte Bigot de Préameneu, élèves ecclésiastiques

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Lettre du 25 avril 1812 du Ministre des Cultes de Napoléon, le comte de Bigot de Préameneu à un préfet de département, Concernant la dispense du service militaire pour les élèves ecclésiastiques.

Il  vous sera donc nécessaire , qu’à chaque appel de conscrits , vous m’adressiez la liste des élèves appelés qui s’y trouveraient compris , et que vous en transmettiez un duplicata à l’Évêque afin qu’il m’envoie la demande avec le certificat de continuation de vacation , vous ferez cette liste sur celle que l’Evêque a du vous remettre avant le tirage. Je vous donnerai de suite connaissance des décisions de Sa Majesté ……Vous prendrez une marche semblable avec les Chefs des Consistoires (Assemblée de Cardinaux)

Le Ministre des Cultes

Le  Ct. Bigot de Préameneu  

Légers plis

23,50 x 18 cm

 

Félix Julien Jean Bigot de Préameneu (1747 -1825) est un juriste et homme politique français. Il est l'un des quatre juristes auteurs du Code civil français rédigé sur demande de Napoléon, au tout début du XIXe siècle.

...Commença alors pour Bigot de Préameneu une remarquable carrière au service du régime napoléonien : membre de la commission devant préparer le code civil (1800), membre du comité d’administration des hospices de Paris (1800), conseiller d’Etat au sein de la section de Législation (1802), organisateur de la justice en Ligurie, après l’annexion de cette ancienne république-soeur (1805) et, bien sûr, ministre des Cultes (du 4 janvier 1808 au 6 avril 1814.

Le régime ne lui ménagea pas ses bienfaits puisqu’il fut membre résident de l’Institut (1799) puis membre de l’  » Académie française « , soit la classe de Langue et Littérature française (1803), membre de la Légion d’Honneur (chevalier puis grand-officier en juin 1804), président du collège électoral d’Ille-et-Vilaine (1806), comte de l’Empire avec une dotation de 10 000 francs sur les domaines de Lilienthal et Ottersberg (1808), grand-croix de l’ordre de la Réunion, chevalier de la Couronne de Fer.

Fidèle à Napoléon, il accompagna Marie-Louise à Blois, en avril 1814. La Première Restauration le considéra démissionnaire de fait de tous ses emplois. Pendant les Cent-Jours, il fut nommé directeur général des Cultes,-le ministère n’ayant pas été rétabli, ministre d’Etat en mars et pair de France en juin.

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