1809 France La Rochelle lettre du Général Georges Dufour

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Lettre du Général Dufour au sujet d'un soldat dans l'hospice à Saint-Jean-d'Angély.

Provient d'un lot de papiers de la famille d'Aussy.

La Rochelle le 23 mai 1809

Monsieur et cher ami,
Les administrateurs des hospices sont toujours authorisés à faire donnée des soins à un militaire tant que le médecin le juge nécessaire. C’est  ce dernier seule a décider l’époque de sa sortie, ma permission n’est point utile mais j’accorde au Sr. Sivi une convalessence jusqu'au 1er juillet pour le mettre en regle dans le cas où il sera mis hors de l’hospice de St Jean dangelly.
Je n’ai point été à Rochefort mon cher ami depuis votre dernière lettre. Je n’ai donc rien fait pour la compte que vous avez reçue et je ne fais le moment où je pourez y aller.. Je m’occupe beaucoup des isles et de la côte des sable qui est menacée, mais croyez que je me ferez toujours un véritable plaisir de proclamer lattachement que je vous ai voué et de parler dans vos intérets.
Je voudrais bien pouvoir aller à Pellonais mains je ne puis méloigner en ce moment des côtes....
Le général Dufour
 
J’espère que vous pouvez contresigné. vos lettres comme maire, mais il faut quelle soient sous bandes

  • commandant division d'observation de la Rochelle, 3 mars 1809
  • commandant 3e division d'infanterie du 8e Corps sous Junot à la place de Clauzel à l'armée d'Espagne, 16 décembre

 

Papier froissé côté droit, décoloré.

 

Georges Joseph Dufour, (1758- 1820) est un général français de la Révolution et de l'Empire.

Il entre volontairement dans le régiment de Nivernais et part dans les premiers jours de la Révolution à la tête d'un bataillon de la Charente. Se trouvant dans Verdun en 1792, au moment où les Prussiens s'emparent de la place, il est au nombre des officiers qui refusent de signer la capitulation. Il coopére ensuite à la prise de Namur, est blessé lors de la bataille de Neerwinden en 1793 et fait la guerre de Vendée en qualité de général de brigade, nommé le 27 avril 1794.

La même année, il se distingue à la défense du pont de Huningue et aux actions que livre l'aile droite de l'armée. Nommé général de division le 13 juin 1795, Dufour est blessé le 24 septembre 1795 au combat de Handschuhsheim qu'il perd contre les Autrichiens de Quasdanovich3. Après le passage du Rhin près de Strasbourg en 1798, c'est lui qui vient complimenter à Bâle le général Napoléon Bonaparte qui se rend à Rastadt. En 1799, il ouvre la campagne sous les ordres du général Bernadotte et se jette dans la forteresse de Mayence, menacée par l'archiduc Charles. À l'armée de Hollande, il contribue à repousser les Anglais et les Russes.

Placé dans le parti démocratique du conseil des Cinq-Cents, le général Dufour est porté sur la liste des candidats destinés à remplacer les directeurs Merlin de Douai, la Révellière-Lépeaux et Treilhard, renversés au 30 prairial. À partir du 18 brumaire, il n'est plus employé que dans l'intérieur. Il commande à Nantes en 1809, lorsque Napoléon cesse de l'employer. Le républicain Dufour s'est souvent montré hostile au gouvernement impérial.

Retiré à Bordeaux, il offre ses services à Napoléon à son retour de l'île d'Elbe. Il est représentant de la Gironde à la chambre des Cent-Jours et parait à la cérémonie du Champ de mai en tant que commandant des gardes nationales de ce département. Après le second retour des Bourbons, le général Dufour est arrêté, conduit à la prison de l'Abbaye et détenu jusque vers la fin de 1816, ou au début de 1817.


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