France XVIIIe mémoire sur topique vulnéraire Canet officier maison de la Reine

$120.00 CAD

| /

Mémoire sur les applications du topique vulnéraire de feu Canet, officier en chef de la maison de la Reine.

Sans auteur ni date.

Mémoire
 
Concernant les principales propriétés du topique vulnéraire et résolutif du feu Sieur Canet officier en Chef de la maison de la Reine.
 
Le topique du feu Sieur Canet est propre pour la guérison de toutes sortes de plaies, soit qu’elles soient causées par chutes, coup de fer, ou d’armes à feu, ou par ce qu’on nomme maux d’aventure, tels que Panaria, bubons, ou abcès, de quelque nature qu’ils soient…
 
Manière de S’en Servir
 
Pour faire l’emplâtre…
Pour les plaîts causées par écorchures, coupures ou autres accidents…
Pour les maux d’aventures, Panaria, Bubons, abcès ouverts ou non ouverts…
Pour les humeurs serofuteuses dans les enfants, les humeurs froides dites écrouelles, les chantres et les cancers…
Pour les fistules lacrymales et celles de l’anus...
Pour les hémorroïdes externes ou internes...
Pour le Teigne...
Pour les tumeurs, les hydrocelles, les guirrhea, les loupes et excroissances de chair...
Pour les abcès...
Pour les l’épanchement de lait a la suite des couches des femmes...
 
...Suivant les épreuves qui ont été faites, il guérit le Scorbus qui s’attache aux parites du corps, autre que la bouche et il enlève la gangrène et la retire des parties ou elle est attaché.

 

4 pages.

Plis horixzontaux et verticaux. Papier jauni.

38.50 x 25,50 cm

 

Depuis son introduction en thérapeutique dans la première moitié du XVIIe siècle par un officier de la Reine, l'onguent de Canet a connu un succès durable, son emploi s'étant maintenu, au moins comme remède populaire, jusqu'aux alentours de 1950.

Figant dans tous les formulaires classiques du XIXe siècle, il fut même inscrit à la pharmacopé française dès 1837.

Parfois désigné sous le nom d'emplâtre de Canet car l'emplâtre simple et l'emplâtre diachylon gommé entraient dans sa composition avec la cire jaune et l'huile d'olives, cet onguent avait des propriétés « siccatives, résolutives et maturatives » attribuées à un autre de ses composants, le colcothar ou oxyde rouge de fer, oxyde ferrique anhydre plus ou moins pur obtenu par décomposition du sulfate ferreux à haute température.

Selon Georges Lanet, auquel ces précisions sont empruntées, l'onguent de Canet avait été examiné en 1738 par la Commission des remèdes qui en avait permis la distribution au public. Pour l'avoir véritable il fallait « le prendre à Paris dans la boutique qu'occupait Mortemart, parent de feu Canet, chez Blot-Langlois, marchand de soie, rue Saint-Denis, vis-à-vis le marché des Innocents ». Le 31 juillet 1762, Charles Hersemule de La Roche obtient du Roi la prolongation « sa vie durant » du brevet accordé pour exploiter l'onguent dont il tenait le secret « du feu S. Cannet, officier de la Reine, son ayeul ».

Deux siècles de succès [R 253, L'onguent Canet]


Next Previous