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Mémoire sur les applications du topique vulnéraire de feu Canet, officier en chef de la maison de la Reine.
Sans auteur ni date.
4 pages.
Plis horixzontaux et verticaux. Papier jauni.
38.50 x 25,50 cm
Depuis son introduction en thérapeutique dans la première moitié du XVIIe siècle par un officier de la Reine, l'onguent de Canet a connu un succès durable, son emploi s'étant maintenu, au moins comme remède populaire, jusqu'aux alentours de 1950.
Figant dans tous les formulaires classiques du XIXe siècle, il fut même inscrit à la pharmacopé française dès 1837.
Parfois désigné sous le nom d'emplâtre de Canet car l'emplâtre simple et l'emplâtre diachylon gommé entraient dans sa composition avec la cire jaune et l'huile d'olives, cet onguent avait des propriétés « siccatives, résolutives et maturatives » attribuées à un autre de ses composants, le colcothar ou oxyde rouge de fer, oxyde ferrique anhydre plus ou moins pur obtenu par décomposition du sulfate ferreux à haute température.
Selon Georges Lanet, auquel ces précisions sont empruntées, l'onguent de Canet avait été examiné en 1738 par la Commission des remèdes qui en avait permis la distribution au public. Pour l'avoir véritable il fallait « le prendre à Paris dans la boutique qu'occupait Mortemart, parent de feu Canet, chez Blot-Langlois, marchand de soie, rue Saint-Denis, vis-à-vis le marché des Innocents ». Le 31 juillet 1762, Charles Hersemule de La Roche obtient du Roi la prolongation « sa vie durant » du brevet accordé pour exploiter l'onguent dont il tenait le secret « du feu S. Cannet, officier de la Reine, son ayeul ».
Deux siècles de succès [R 253, L'onguent Canet]