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Photographe stéréoscopique du diable malade, assis sur son trône, les pieds dans un seau. Autour de lui, des squelettes qui s’occupent de lui.
Sculpté par Louis Habert, photographié par Adolphe Block. Du série 'A' (72), intitulée ’32 SATAN MALADE’
Les yeux des squelettes, les chandeliers, etc. s’illuminent en couleurs quand un lumière de l’arrière. Images imprimées sur 'French tissue'.
Dans le cadre en haut ‘PROPRIETE BK PARIS’ et au bas ‘B. K. PHOTOGRAPHIE PARIS’, le studio d'Adolphe Block
L'image du diable est L’image du diable est indistincte...effacée? L’image de droite est endommagée avec une déchirure. Un morceau de scotch y a été apposé.
Dans les années 1860 va apparaître une série de cartes stéréoscopiques, Les diableries. Il s’agit de saynètes montrant le diable et ses sbires, souvent dans les enfers, dans des situations bien humaines et très vivantes.
En 1860, un sculpteur du nom de Pierre Hennetier commença à mettre en scène le diable et les morts dans leurs « habitats naturels », l’enfer, le purgatoire, ou scènes religieuses. Ce sculpteur avait déjà réalisé des bas-reliefs en argile pris ensuite en photographie pour en faire des vues stéréoscopiques illustrant des passages religieux ou des contes populaires. Cette série dédiée au monde d’en-bas va rapidement sortir de la seule interprétation religieuse, pour raconter de charmantes scènes de la vie courante…
Hennetier est bientôt rejoint par un autre sculpteur, Louis Habert, et ils vont, ensemble puis séparément, produire plus d’une centaine de scènes, toutes riches d’humour, de détails charmants et de satyre de leur temps, sculptées dans l’argile avec des personnages mesurant une vingtaine de centimètres. Telle une collection de Martine, on pourra suivre les aventures de Satan, Un réveillon chez Satan, Les Cuisines de Satan, Les Régates à Satanville, Satan journaliste, Les Patineurs de l’enfer, etc.On y danse, on y boit, les festivités y sont très présentes : si l’on doit s’imaginer la vie parisienne sous le Second Empire d’après ces images, celle-ce devait être incroyablement débridée ! Satan a aussi des états d’âme, mais il est définitivement un homme de son temps, à vélo, dans le train, à la guerre, aux champs. On doit surtout mettre ces productions en regard de la politique libéralisante de Napoléon III au mitan des années 1860
Les scènes sont ensuite photographiées puis éditées par un certain Lamiche, et à partir de 1868 par Adolphe Block (pour Habert) et Jules Marinier (pour Hennetier).
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