$125.00 CAD
– Sold Out| /
Jolie gravure avec deux images. Partie supérieure, André Désilles, officier au régiment du Roi-infanterie, en uniforme. Partie inférieure, panorama de l'incident durant l’affaire de Nancy en 1790 où Désilles s'interposa entre les mutins et les troupes du marquis de Bouillé, et est blessé mortellement.
Colorié à la main.
Sans nom d'un graveur.
Beaucoup petits points de rousseurs. Sur le dos, scotch à droite.
29,50 x 22,50 cm
André Désilles (1767, mort à Nancy 17 octobre 1790) était officier au régiment du Roi-infanterie lors de la mutinerie de ce régiment, du régiment Mestre de Camp Général dragons et du régiment suisse de Châteauvieux, qui constituaient la garnison de Nancy.
En août 1790, officier du régiment du Roi infanterie, il est à Nancy pour préparer ses fiançailles avec Victoire, la fille aînée du baron Ferdinand Fisson du Montet, mais il apprend à son arrivée que son mariage est annulé, la famille de sa fiancée n'ayant pas apprécié la défiance de Desille vis-à-vis du trône.
Le 31 août, une mutinerie éclate dans le régiment d'infanterie du Roi, le régiment Mestre de Camp Général de cavalerie et le régiment suisse de Châteauvieux. Les mutins, appuyés par trois canons, accusent leurs officiers de détourner leur solde. S'interposant entre les mutins et les troupes du marquis de Bouillé, chargées de rétablir l'ordre, Désilles est atteint de trois balles à la jambe près de la porte Stainville. C'est l'affaire de Nancy.
L'héroïsme du jeune Désilles émeut toute la France. Le 3 septembre, l'Assemblée nationale, à l'instigation de Mirabeau, le remercie de sa conduite et Louis XVI lui fait remettre la Croix de Saint-Louis. Ses plaies s'étant infectées, il meurt de septicémie le 17 octobre. Son corps est ramené à Saint-Malo et inhumé le 3 novembre. Le 29 janvier 1791, l'Assemblée vote un service en l'honneur du « héros de Nancy ».
WIKIPEDIA