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Lettre écrit à un journal et lettre concernant la mise en liberté de Daviaud, prisonnier aux Madelonettes. Daviaud était accusé d'avoir été, en janvier 1794, le guillotineur de Dechézeaux, député de l'île de Ré, et le chef principal des girondins de la Charente-Inférieur.
Document #1 (1789-91)
Document collé sur carte. Entête ‘MERLIN’. Un peu découpé à droite Rousseurs.
9 x 11 cm (document)
Document #2 (23 décembre 1795)
Pli vertical et horizontal. Déchirures sur plis. Rousseurs
31,50 x 20 cm
Ce tribunal le (Dechézeaux) condamna à mort le 29 nivose an 2 (18 janvier 1794) sans autre motif que son voie dans le procès de Louis XVI, sur lequel il fut positivement interrogé, ainsi lue sur son opposition au 31 mai. Plus tard on accusa le député Crassous et le nommé Parant d'avoir eu beaucoup de part à cet assassinat; et ce qu'il a de plus horrible encore, c'est qu'il fut prouvé qu'un nommé Daviaud, employé de la marine à Rochefort, avait été le bourreau de Dechézeaux, et qu'après l'avoir immolé sur l’échafaud, ce misérable avait parcouru la ville ayant encore les mains teintes de sang, et s'écriant: "Je ne l'ai pas manqué".
Biographie Universelle, Ancienne et Moderne. Tome Soixante-Deuxieme 1837
Dossier D 153 25 - Demande de mise en liberté, ouverte de la loi d'amnistie du 4 brumaire, de divers citoyens détenus aux Madelonnettes, en particulier de Daviaud, responsable, d'après une dénonciation joint cerrobosis par une lettre du représentant de Calvados Lozeau, de l'exécution du représentant Dechézeaux. vent. III - niv. IV
Dossier 1419 D 5 - Instruction contre Daviaud, prévenu d'avoir guillotiné lui-même en se substituant au bourreau, à la Rochelle, l'ex-député Dechézeaux, et intervention à son sujet du député aux Cinq-Cents Ingrand. frim.-niv IV
Correspondance générale de la division criminelle du Ministère de la Justice, Affaires criminelles et correctionnelles: département de la Seine (An IV-1816)
Philippe-Antoine Merlin, dit Merlin de Douai, 1754- 1838, est un homme politique et un jurisconsulte français, qui exerça son activité pendant la Révolution et l'Empire. Il fut membre de l'Assemblée nationale constituante de 1789-1791 et député du Nord à la Convention nationale. Directeur, il est ensuite comte de l'Empire.
Le 23 vendémiaire an IV, vingt-neuf département élurent Merlin au Conseil des Anciens, mais il fut éloigné de l'accomplissement de ce mandat législatif par les fonctions de ministre de la Justice, que lui confia le Directoire (12 brumaire an IV) et qu'il remplit jusqu'au 14 nivôse, pour les occuper à nouveau, du 14 germinal de la même année au 2e jour complémentaire de l'an V.
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