$225.00 CAD
| /
Lettre de François Bonnefoy de Paris. Durant la révolte des Journées de Juin en 1848 il est arrêté et envoyé à Brest pour être un détenu dans le ponton l'Uranie. Ici il écrit à son père avec les détails de son arrestation. Arrêté le 19 juillet 1848, il est gracié le 3 décembre 1849.
Envoyé à:
Tampons postaux:
4 pages: 3 avec texte, 1 avec l’adresse.
Plié pour former une enveloppe. Petit trou.
19 x 15 cm
http://inculpes-juin-1848.fr
Les journées de Juin sont une révolte du peuple de Paris du 22 au 26 juin 1848 pour protester contre la fermeture des ateliers nationaux...Les journées de juin 1848 font de nombreuses victimesLes forces gouvernementales perdent environ 1,600 hommes dont un millier de militaires et gardes nationaux. La République réprime dans le sang la révolution parisienne. Le nombre d'insurgés tués pendant les combats fut estimé entre 3,000 et 5,000 personnes auxquelles s'ajoutent environ 1,500 fusillés sans jugement. Il y a environ 25,000 arrestations et 11,000 condamnations à la prison ou à la déportation en Algérie.
WIKIPEDIA
Les pontons : ce terme anodin désignait, au XIXe siècle, des navires désaffectés hébergeant des détenus avant leur déportation. En août 1848, deux mois après l’insurrection du 21 juin, le préfet maritime Leblanc, apprenant l’arrivée prochaine à Brest de 1.200 insurgés prisonniers, fit mettre en état deux frégates, la Guerrière et la Didon, chacune pouvant héberger 600 détenus couchés dans des hamacs. La place venant assez vite à manquer, la Belle-Poule et l’Uranie servirent de renfort. Chaque “ponton” fut placé sous le commandement d’un lieutenant de vaisseau et la surveillance de 25 hommes de garde. 19 insurgés moururent à Brest. Les autres furent pour la plupart envoyés en Algérie.
https://actu.fr/bretagne/brest_29019/des-prisons-flottantes-en-rade-de-brest_5184828.html