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Joseph Bragayrac, un tonnelier du commune d'Aiguillon (Lot-et-Garonne), était un Republiican qui s'opposa le pris de pouvoir de Napoléon III durant le coup d‘État de decembre 1851 et suite a ses actions a été interné.
Pour recevoir la grâce de l’Etat, Joseph Bragayrac a écrit cette lettre de repentance au mois d'aôut 1852, avec une promesse de ne plus s'occuper d'affaires politiques.
Il a pris les armes et fait partie de la colonne qui marchait sur Agen et était membre d'une société secrète. Il a reçu une grâce entière le 15/08/1852, soit 2 jours après cette lettre.
Son frère Josepĥ Léon, 36 ans et aussi tonnelier, fut transporté en Algérie.
Plié en quatre.
17 x 22cm
Le coup d'État du 2 décembre 1851 est l'acte par lequel, en violation de la légitimité constitutionnelle, Louis-Napoléon Bonaparte, président de la Deuxième République française depuis trois ans, conserve le pouvoir à quelques mois de la fin de son mandat alors que la Constitution de la Deuxième République lui interdisait de se représenter.
WIKIPEDIA
Bragayrac - Joseph
Lieu de naissance : Aiguillon Lot-et-Garonne
Décisions des commissions mixtes départementales et des commissions militaires de Paris
Décision de la commission mixte Lot-et-Garonne : Internement Hors le ressort cour appel de Lyon
Observations en liste générale : Participation à l'insurrection. Société secrète. Moins coupable que son frère.
Motifs et observations dans l’État de la commission mixte : A pris les armes et fait partie de la colonne qui marchait sur Agen. Membre de la société secrète. Moins coupable que son frère. (Département de Lot-et-Garonne. Insurrection de décembre 1851, A.N., BB/30/398)
Grâces et commutations de peine
Grâce accordée par le chef de l’État :
Grâce entière le 15/08/1852
