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1811 lettre de Joseph François de GAU des VOVES, administration de la guerre, Conseiller d’État chargé de la surveillance et Direction de la 1re Section, à Joly d'Aussy au sujet de l'avancement de son fils.
Administration de la Guerre
Paris, le 14 janvier 1811
Le Conseiller d’État chargé de la surveillance et Direction de la 1re Section…Commandant de la Légion d’honneur,
A monsieur Joly d’Aussy, président de la collège Électorale de l’arrondissement de St. Jean d’Angély
J'ai reçu Monsieur la lette que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire….J’ai vu Mr. Votre fils avec toot l’intérêt que m’inspire notre ancienne amitié, je me trouverai flatté de pouvoir contribuer à son avancement….
Gau
Plis.
24 x 18,50 cm
GAU des VOVES Joseph François homme politique et administrateur (1748- 1825).
Commissaire des guerres et du corps de l’artillerie dans l’armée de Rochambeau le 1er mars 1780, puis commissaire-ordonnateur, il a fait en cette qualité les quatre campagnes d’Amérique de 1780 à 1783. Directeur des fonds de la guerre en 1789, il dénonça au roi les mesures prises par le ministre Servan et démissionna le 20 mai 1792. Il se retira alors à Villeneuve-sur-Yonne comme simple officier municipal. Après le 9 Thermidor, il fut envoyé à la réorganisation de l’armée. Accusé d’avoir destitué d’anciens terroristes, il perdit sa place et se réfugia à nouveau dans l’Yonne qui l’envoya ensuite siéger au Conseil des Cinq-Cents en octobre 1795. Ayant obtenu l’annulation d’un décret d’arrestation lancé contre lui comme royaliste par la Convention nationale, il fut peu après suspendu comme beau-frère d’émigré et se retira à nouveau chez lui. Rappelé à ses fonctions le 20 mai 1797, il fut compris dans le décret de déportation du 18 fructidor (1797) contre Pichegru et les royalistes et transféré à l’Ile d’Oléron.
Après 28 mois de proscription, il fut rappelé à Paris le 1er janvier 1800 et fut nommé successivement directeur des fonds de la guerre, puis conseiller d’État, directeur de la 1ère section de l’administration de la Guerre. Il vota la déchéance de l’empereur, ce qui lui valut d’être placé en 1815 à la Direction de l’approvisionnement de réserve de Paris. Parallèlement à ses fonctions administratives, il s’associa aux entreprises industrielles et commerciales de son frère à Strasbourg. Chevalier de Saint-Louis, chevalier d’Empire le 6 juin 1808, commandeur de la Légion d’honneur le 14 juin 1804, membre de la Société des Cincinnati.