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Lettre écrit à Alexandre-Francois de Las Cases, Mention de la nomination de son frère, Emmanuel-Auguste-Dieudonné, qui en 1810 a reçu le titre de chambellan et de comte d'Empire (il était auparavant marquis par hérédité).
Mention aussi que le comte et sa femme se sont tiré du feu du 1er juillet à l'ambassade d'Autriche, où se tenait une célébration de l'union de Napoléon Ier avec la jeune archiduchesse Marie-Louise.
Signé "Latour d’Auvergne Lauraguais". Je crois que c'est Joseph Denis Édouard Bernard de La Tour d'Auvergne (1767-1841), un homme politique français.
Adressé à:
Tampon 10 CASTELNAUDARY
Plis, rousseurs, petite déchirures.
Alexandre-François de Las CASES (1769-1836)
Ce fils cadet fit ses études, de 1779 à 1783, à l’école militaire de Sorèze alors que son frère aîné, Emmanuel, futur auteur du « Mémorial de Sainte-Hélène », appelé par sa tante de Berny à Paris, avait fait ses études militaires à Vendôme puis à Paris et à Brest où il s’était engagé dans la Marine.
En 1785, Louis-Joseph de Bourbon, prince de Condé, nomme François de Las Cases, Cadet gentilhomme puis, en 1787, sous-lieutenant dans la compagnie de la Frédière du Régiment d’Infanterie d’Auvergne.
En 1792, il est garde de Monsieur, le frère du roi Louis XVI, futur Louis XVIII. Il émigre ensuite en Angleterre avec son frère Emmanuel. Comme lui, il rentre en France en 1802.
Emmanuel de Las Cases, envoyé en mission en Illyrie en 1811 par Napoléon Ier, avait emmené avec lui son frère François : « Je voulais lui procurer quelques appointements et quelques titres pour en obtenir » disait-il.
A leur retour, en 1812, François abandonna la carrière des armes et entra dans l’administration préfectorale. Son frère Emmanuel lui obtint successivement un poste de sous-préfet en Catalogne, à Figueres puis à Tournon-sur-Rhône en Ardèche.
http://www.lauragais-patrimoine.fr/LES-PERSONNALITES/LAS%20CASES/DESCENDANCE-LASCASES/DESCENDANCE-LASCASES.html
L’incendie de l'ambassade d'Autriche à Paris est un sinistre meurtrier survenu le 1er juillet 1810 alors que s'y déroulait une importante soirée au nombre des festivités organisées par le prince de Schwarzenberg, ambassadeur d'Autriche en France, pour célébrer l'union de Napoléon Ier avec la jeune archiduchesse Marie-Louise.
Les contemporains de cet événement, dont Madame Mère, qui se rappelaient le grand désastre qui avait si fatalement inauguré le mariage de Louis XVI et de Marie-Antoinette2 prédirent une issue funeste à la nouvelle union que la France contractait avec la maison d'Autriche.