1808 Empire, dotation de Napoléon, signé par Berthier prince de Wagram

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Document partiellement imprimé, Paris le 15 mars 1808.

Envoyé à le Colonel Freiderichs, de la Garde Impériale (c’est plutôt Friederichs!)

Reconnaissement de la part de Napoléon pour ses services, ‘notamment dans la dernière campagne’ (Espagne).

Sa Majesté lui accorde, en Westphalie, un domaine de revenu net de ‘trente mille francs’.

4 pages, 2 imprimés.

18.25 X 24 cm.

Pli vertical et horizontal. Tache à droite.

 

Louis-Alexandre Berthier, prince de Neuchâtel et Valangin, prince de Wagram, né à Versailles le 20 novembre 1753 et mort à Bamberg le 1er juin 1815, est un militaire français du XIXe siècle. 

Né de parents tous deux au service du roi, il devient ingénieur-géographe comme son père et participe à la guerre d'indépendance américaine. Colonel en 1778, il passe dans la Garde nationale puis remplit les fonctions de chef d'état-major sous divers généraux, le plus notable étant Napoléon Bonaparte, commandant en chef de l'armée d'Italie. Berthier participe sous ses ordres aux campagnes d'Italie et d'Égypte et soutient le coup d’État du 18 brumaire. Sous le Consulat, il reçoit le portefeuille du ministère de la Guerre qu'il conservera jusqu'en 1807. Lors de l'instauration du régime impérial en 1804, Napoléon l'élève à la dignité de maréchal d'Empire puis le fait prince souverain de Neuchâtel et Valangin en 1806.

Major général de la Grande Armée, Berthier participe à toutes les campagnes de l'Empire sans jamais toutefois assurer de commandement sur le champ de bataille, où il se montre piètre tacticien. Prince de Wagram et colonel général des Suisses en 1809, il reste aux côtés de l'Empereur jusqu'à l'abdication de ce dernier en 1814. Il se rallie alors à Louis XVIII qui le fait pair de France et capitaine de la Garde royale. Rentré chez sa famille à Bamberg, il y meurt défenestré (probablement un suicide) le 1er juin 1815.

Sa mort survenue peu avant la bataille de Waterloo affecte Napoléon qui dira de lui : « Nul autre n'eût pu le remplacer. »

Jean-Parfait Friederichs commence sa carrière militaire avant 1789 au sein du régiment de Monsieur. Il profite des évènements révolutionnaires pour atteindre le grade de lieutenant-colonel en 1793 puis démissionne en 1796.

Reprenant du service en 1799, il sert dans les armées du Rhin et de Batavie avant d'intégrer la Garde impériale au sein de laquelle il participe aux campagnes d'Allemagne, de Prusse et de Pologne. Il est major au régiment des Vélites-grenadiers de la Garde impériale le 1er mai 1806 puis colonel-major du 2e régiment de fusiliers de la Garde impériale le 1er janvier 1807. Il passe alors brièvement en Espagne. Colonel du régiment des fusiliers-grenadiers de la Garde impériale le 1er juin 1809, il participe à la campagne d'Allemagne et d'Autriche et est nommé général de brigade le 2 juillet 1809. Général de division le 23 septembre 1812, pendant la campagne de Russie, il commande la 4e division du 1er corps du maréchal Davout.

Le général Friederichs fait la campagne de 1813 en allemagne à la tête de la 22e division du 6e corps du maréchal Marmont. Il est gravement blessé aux combats de Möckern lors de la bataille de Leipzig et décède des suites de l'amputation d'une jambe.

Jean-Parfait Friederichs est fait membre de la Légion d'honneur le 14 juin 1804, officier du même ordre le 14 juin 1806 puis commandeur le 5 juin 1809. Le 2 février 1809, alors colonel, il est fait baron de l'Empire.

Son nom est gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, dans la 20e colonne.

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