1782 Lieutenant à l'Ile de St. Vincent signé Louis & Maréchal Castries

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Le S. Du Châtelet, commandant d'une bataillon du régiment de Foix, est donné la charge de Lieutenance à l’Isle de St. Vincent.

 

Aujourd’hui Dix Sept Mai mil sept cent quatre vingt douze Le Roi étant à  Versailles voulant soumettre un Officier capable et experimenté en fait de la Guerre pour remplir et exercer la charge & Lieutenance du Roi à St. Vincent et sachant que le Sr. Duchâtelet commandant le Bon de foix a les qualités nécessaires pour s’en bien acquitter, Sa Majesté l’a retenu, ordonner et établi, reticent, et établie Lieutenant pour Elle à St Vincent…le tout sous l’autorité du Gouverneur Général des Isles du Vent & l’Amérique…et pour témoignage de Sa volonté, sa Majesté m’a commandé d’expédier le présent brevet qu’Elle a voulu signer de sa main et être contresigné par moi son Conseiller secrétaire d’Etat et des Commandemens et Finances

 

Louis (secrétaire, signé)

 

Mal Castries (signé)

 

 

Ecrit sur vélin.

 

Pli vertical, trois plis horizontaux, jauni sur le dos. Papier froissé.

 

30 x 41,50 cm

 

 

 

Du Châtelet, commandant de bataillon du régiment de Foix, lieutenant de roi à Saint-Vincent (17 mai 1782), retraité avec une pension de 1200 livres (3 janvier 1784)

Maréchal de Castries

Charles Eugène Gabriel de La Croix, marquis de Castries (1727-1801), baron des États de Languedoc, comte de Charlus, baron de Castelnau et de Montjouvent, seigneur de Puylaurens et de Lézignan, est un maréchal de France.

 

Il est nommé secrétaire d'État à la Marine le 13 octobre 1780 sur la recommandation de son ami Jacques Necker. Il reste en poste jusqu'au 24 août 1787. En 1783, il est élevé à la dignité de maréchal de France. Son action va se déployer sur plusieurs fronts :

 

La guerre d'Indépendance américaine

 

Il réorganise la flotte et fait adopter par le Conseil la nouvelle stratégie maritime qui conduira au succès dans la Guerre d'indépendance américaine : les vaisseaux sont redéployés pour tenir compte de la mondialisation du conflit et les escadres sont confiées à de nouveaux chefs plus offensifs, comme de Grasse. Ces choix sont à la base de la victoire franco-américaine de 1781.